Les nouvelles erreurs de la Turquie
La diplomatie turque vient de montrer une fois de plus son incompétence légendaire en tentant d’insulter la Légion Étrangère à travers le père du Président de la République Française.
Elle montre ainsi qu’elle est incapable de se fixer des objectifs réalisables et tangibles lorsqu’elle est acculée par les accusations de l’Histoire.
Tout d’abord elle a oublié que les Hongrois et les Juifs n’ont pas besoin du génocide des Arméniens pour connaître la nature sanguinaire de l’Empire ottoman.
En effet l’Empire Austro-Hongrois détient le record mondial de conflits avec l’Empire ottoman.
Quant aux Juifs, ainsi que le montrent les archives à partir de 2007, ils ont eux-mêmes subis les pires atrocités de la part de cet appareil de l’horreur. Aussi le Président de la République Française n’a aucunement besoin d’un débat parlementaire pour être mis au courant de la capacité de la Turquie de commettre un génocide et plus généralement un crime contre l’Humanité par l’intermédiaire de l’Empire ottoman, du Gouvernement des Jeunes Turcs et de la dictature de Mustapha Kémal.
Ensuite s’en prendre à la Légion Étrangère pour critiquer la France représente une erreur tactique monumentale de la part de la Turquie. Il lui aurait suffi de regarder un simple défilé du 14 juillet pour réaliser quelle importance spéciale est accordée à la Légion Étrangère.
Qui ne sait pas qu’elle est la seule à qui la France permette de ne pas se scinder en deux même devant le Président de la République Française.
De plus, il n’existe pas de conflit français où la Légion Étrangère n’intervienne pas. Aussi s’en prendre à la Légion Étrangère, c’est tout simplement s’en prendre à la France.
Enfin, la Turquie devrait un peu plus étudier l’œuvre de Raphaël Lemkin, le créateur du terme de génocide, qui a utilisé l’exemple arménien pour rendre plus concrète sa nouvelle notion dans le domaine du droit international et des droits de l’Homme. Le statut de génocide appartient à l’ensemble des crimes contre l’Humanité.
Créer une confusion entre les crimes est évidemment une spécialité turque puisque les massacres ne sont considérés que comme l’application de la politique étrangère de l’État sur son propre territoire.
Par ses erreurs tactiques, la diplomatie turque montre et démontre si besoin en était, qu’elle est très peu renseignée et que sa vision de l’histoire est tellement faussée qu’elle croit convaincre les défenseurs des droits de l’Homme avec des arguments aussi fallacieux que stupides.
Elle pense sans doute que toute la France est naïve et avec elle l’Union Européenne.