Γενικά θέματα , Ελλάδα 6 Νοεμβρίου 2015

LA GRECE DANS LA SPIRALE GENOCIDAIRE ENTRE COMPATRIOTES

LA GRECE DANS LA SPIRALE GENOCIDAIRE ENTRE COMPATRIOTES

images (1)par MARIA NÉGREPONTI-DÉLIVANIS

Après l’annonce des mesures criminelles qu’a cependant signées le
Premier ministre et qu’ont votées (ont-ils hésité à le faire ?) les
pères de la nation, il n’est désormais plus permis de douter que nous
vivons une forme de génocide plus odieux que d’habitude dans le sens où
il est pratiqué entre compatriotes. Il va sans dire que je rejette en
bloc les justifications du genre : « ils ont fait terriblement
pression », « il n’y avait pas d’autre solution », « si nous n’avions
pas accepté leurs conditions, nous serions dans une situation bien
pire », etc. et d’autres encore, parce que je considère qu’elles ne
méritent pas une discussion sérieuse.


Non pas, bien sûr, parce que nous
risquons des représailles de la part de nos « partenaires », mais parce
que nul danger n’excède celui du génocide. Notre déclin est si avancé et
s’est si considérablement précipité du fait du troisième mémorandum que
je ne suis pas du tout certaine que nous ne soyons pas déjà entrés en
phase de destruction irréversible.

Je ne vais pas, dans cet article, traiter dans le détail les raisons
possibles qui ont permis de convaincre le gouvernement, mais aussi
l’opposition (avec quelques exceptions, bien entendu), de donner le coup
de grâce au peuple grec, faisant disparaître de ce fait la Grèce de la
liste des États souverains. Nombre d’entre elles sont assez claires, et
d’autres se présentent avec de taraudants points d’interrogation. Je ne
m’étendrai pas non plus sur les lourdes responsabilités portées par
l’ensemble des responsables gouvernementaux, qui soutiennent par tous
les moyens et à tous les niveaux la mise à mort de la Grèce. Je
soulignerai simplement que les manières de punir les responsables de cet
odieux crime génocidaire sont infinies, qu’elles peuvent contourner ce
sacrilège législatif qu’est la « non-responsabilité des ministres ».

Il est vrai que nos dirigeants, en ces « dernières heures de Pompéi »
sont « jour et nuit » dans leurs bureaux ou dans d’interminables
réunions consacrées à la quête de mesures « équivalentes ». Tout cela
est, bien sûr, un théâtre de l’absurde puisque l’économie est une et
qu’elle saigne, où que soient assénés les coups de couteau. Les réunions
finissent selon les cas avec les déclarations réticentes des autorités
compétentes dont le double langage est caractéristique ou bien avec
l’incompréhensibilité, les deux témoignant de leur embarras, en plus de
l’absence tragique de plan stratégique élémentaire. Ils font ainsi
entrer en scène le « ce soir on improvise ». Cependant, bien que
peu clair, le message transmis a toujours un quelque chose de « demain
ce sera mieux » et de « mourir maintenant pour ressusciter plus tard ».

  1. Des questions sans réponse

Avec tout cela, ce sont toujours les mêmes questions non récusables,
sans réponse, qui me tourmentent personnellement, la première de la
liste étant la suivante : Au sein du Syriza, après la séparation
dramatique, les quelques économistes qui sont quand même restés, sont
sans aucun doute en mesure de comprendre que leurs mesures conduisent la
Grèce à sa perte totale et définitive. Je me pose la question
donc, mais je me trouve pas de réponse : Quelle est cette force, avec
quelles perspectives, avec quelles promesses qui pousse ces économistes à
continuer ce travail de Sisyphe, peinant jour et nuit sur des détails
insignifiants, traquant surtout… les mesures «équivalentes », et
refusant de voir que le « navire Hellas » prend l’eau de toute part et
qu’il est sur le point de couler ? Qu’attendent-ils et qu’espèrent-ils ?
Pourquoi acceptent-ils d’être les complices du crime le plus horrible,
pour l’hellénisme, celui de son génocide financier ? Mais comment
peut-on croire que tous ces jeunes dignitaires grecs sans que cela leur
pose de problème (du moins à ce qu’il semble), se permettent de servir,
dans toutes ses manifestations, l’ensemble hideux du programme des
mémorandums, alors que tout récemment encore, ils le disaient
démoniaque ? La deuxième question liée à la précédente, est si le
violent virage à 180 degrés qui s’est produit dans les principes anciens
soutenus avec passion de Syriza, s’est accompagné de la conversion, non
seulement du chef, mais aussi de tous les membres du gouvernement. Je
m’explique : Les membres du gouvernement Syriza sont-ils effectivement
convaincus que pour sauver le pays il est nécessaire de :

  • Continuer, et qui plus est à un rythme soutenu, à appauvrir
    complètement toutes les classes de la société grecque, jusqu’à
    disparition complète ???
  • Brader l’ensemble de la Grèce, et tout privatiser ???
  • Asservir l’État social ???
  • Imposer une plus grande « flexibilité » dans les relations
    de travail jusqu’à livrer complètement le marché du travail à la loi de
    la jungle ?
  • Détruire méthodiquement le système de santé publique et de l’éducation publique ?


Et si, en effet, la mutation collective s’est faite avec un tel succès
spectaculaire de sorte que dans un laps de temps si court ils ont
renoncé aux croyances de toute leur vie passée et ont impitoyablement
changé de bord, alors… cette mutation phénoménale mérite d’être
enregistrée dans le Guinness ! Par contre, si au sein du Syriza on est
resté fidèle à son idéologie traditionnelle, alors le problème est bien
plus grave, et il est double : moral et technique. Autrement dit, « de
qui se moquent-ils » lorsqu’ils soumettent le peuple grec au génocide,
avec la promesse viciée que d’abord il survivra, et qu’ensuite il vivra
des jours meilleurs ? Et le problème est aussi technique, parce que
comment mettre en œuvre des programmes dont ils ignorent sur quoi ils
reposent et auxquels ils sont radicalement opposés ?

  1. Le troisième mémorandum aussi se révèlera impossible à appliquer

Comme le programme de Thessalonique était a priori impossible à
mettre en œuvre, ainsi que je l’avais tout de suite fait remarquer, mais
au moins avait-il une certaine base idéologique (même si elle s’est par
la suite avérée inexistante), la deuxième force est le mémorandum
numéro 3, inhumain et criminel, avec lequel il est impossible de
promettre ne serait-ce que 1 % de chances de succès. Mais, à propos de
« succès », que pouvons-nous dire de ce programme ethnocide ? Peut-on,
par exemple, considérer comme un succès le fait que les excédents
primaires ont atteint le niveau voulu par les créanciers, alors que dans
le même temps la Grèce se délite complètement ?

  1. Commençons, donc, avec le « succès » des excédents primaires. Les
    créanciers exigent que nous versions sept milliards d’euros en 2016.
    D’où viendra cette somme ? Mais, de la hausse des impôts, de la
    répression de la fraude fiscale, de la baisse des pensions, répondent
    les responsables. Et je me demande alors : Y croient-ils à ce
    qu’ils défendent, les économistes du Syriza ? Lorsque, pour ne citer que
    quelques éléments, qui pourtant mettent en pièces leurs allégations
    improbables, le Fonds social de l’État enregistre une baisse des
    recettes d’environ 2,5 milliards d’euros contre seulement 598 millions
    d’euros l’an dernier, et que la dette du public envers des tiers a
    augmenté d’environ 5,9 milliards d’euros en août, contre 3,7 milliards
    au début de 2015. Et il y a pire : les recettes de l’État ont affiché,
    uniquement pour le mois de septembre, un déficit égal à 1,5 milliard
    d’euros. Le non-paiement au public a atteint 5,1 milliards d’euros
    contre 3 milliards en août.
    Les fraudeurs fiscaux, bien sûr, ne
    sont pas en cause. Il s’agit plutôt des citoyens respectueux des lois,
    en particulier de la classe moyenne, qui sont dans le désespoir, qui
    sont au plus bas, et qui sont vraiment dans l’impossibilité de faire
    face au « tsunami » fiscal et irresponsable du gouvernement. À propos de
    ces éléments accablants sur nos finances, que diront les responsables à
    nos créanciers/contrôleurs concernant le fameux excédent primaire ?
    L’attente d’un excédent primaire peut-elle entrer dans le cadre de la
    logique économique élémentaire, compte tenu des conditions citées
    précédemment, ou bien sommes-nous retournés à l’époque des « success
    stories » ? Et, pourtant, il semble que oui, nous y sommes retournés
    puisque, intrépides, les économistes gouvernementaux ont annoncé que
    nous avons atteint un prétendu « excédent primaire » égal à 2,6
    milliards d’euros ! Produit d’une alchimie complexe, puisque le
    gouvernement ne paie pas ses dettes au privé, et puisque qu’il coupe
    impitoyablement dans les pensions et les dépenses sociales, faisant vite
    de la Grèce un pays du Tiers-monde. Indéniablement, c’est bien
    cette destruction que veulent « nos partenaires », pour maintes raisons
    que nous n’aborderons pas dans le présent article et qui manifestement
    n’ont rien à voir avec leur souci du remboursement de la dette. Nous,
    cependant, que faisons-nous ? En fait, les responsables gouvernementaux
    jouissant en toute tranquillité de leurs fauteuils, se livrent à
    d’interminables « calculs de mesures équivalentes » et refusent de
    comprendre qu’ils poussent pays dans le précipice !

 Les obligations financières face aux
créanciers, qu’ils ont prises en charge et signées avec la collaboration
d’une grande partie de l’opposition sont irréalisables, même si
inhumaines. On observera, concernant la question de la sécurité sociale,
que les pensions en Grèce n’étaient ni excessives ni scandaleuses.

En effet, le coût des pensions s’élevait en 2008 à 12,7 % du PIB de la
Grèce, un pourcentage donc en deçà de son équivalent en France qui était
de 13,7 %, alors qu’en Grèce, les de plus de 65 ans représentaient
20,55 % de l’ensemble de la population, contre 18 % en France. À
ce qu’il semble, les pensions finiront par s’élever à 390 euros par
mois pour tout le monde, comme l’a déjà annoncé, de façon assez
déguisée, le ministre compétent.

 Je succombe de nouveau à la tentation de
poser la question : Pourquoi nos dirigeants persistent-ils dans la voie
de l’échec ? Qu’attendent-ils exactement ? Oh, oui, ils attendent la
croissance ! Une croissance… « péripatétique ». Celle-ci était prévue
pour le début de 2015, elle a été reportée à la fin de l’année, puis
annoncée pour le premier semestre de 2016. Elle est enfin attendue pour
2017. Il est urgent de se rendre compte, avant la destruction complète
du pays, que la croissance avec les mémorandums et avec une austérité
asphyxiante est IMPOSSIBLE. Nous devons en avoir conscience, tous, même
si les économistes du gouvernement « sont prêts à l’accueillir à tout
moment ». Toutefois, nul ne sait quand elle viendra, et actuellement
elle ne fait pas partie de notre horizon.

  1. Passons tout de même à que ce serait un réel succès, à
    savoir l’amélioration des conditions extrêmement pénibles dans
    lesquelles une part croissante de la population grecque est contrainte
    de vivre.

Voici quelques éléments récents de notre génocide économique :

  • Ces derniers mois, 130 000 emplois ont disparu, faisant grimper le taux de chômage à 27 %.
  • Les données de la Confédération Générale des Artisans et Commerçants
    de la Grèce  telles qu’analysées par les chambres professionnelles,
    affichent une forte baisse de l’entrepreneuriat.
  • Depuis le début de l’année, 59 entreprises mettent la clé sous la
    porte chaque jour, augmentant le nombre des chômeurs et des rues
    commerçantes « fantômes ». Par ailleurs, l’estimation de la
    Confédération Générale des Industriels et Commerçants de Grèce relève du
    cauchemar, puisqu’elle estime que dans les six prochains mois, le
    nombre d’entreprises aura baissé de 63 000, ce qui entraînera une
    nouvelle perte de 138 000 emplois.
  • Dans la période 2009-2014 on enregistre une chute des bénéfices de l’ordre de 86 % pour 4 997 entreprises.
  • La Grèce est l’un des rares pays qui voie décliner sa classe
    moyenne, le pilier de toute société et de l’économie. De 4,7 millions en
    2000 elle est maintenant estimée à 4,6.
  • Véritable hémorragie, les Grecs jeunes et instruits sont de plus en
    plus nombreux à quitter l’enfer du pays, à la recherche d’une vie
    meilleure.
  • La virulence des coups portés à la quantité et la qualité de tous
    les niveaux de l’enseignement prépare le terrain et prive sur le long
    terme le pays de son potentiel de croissance.
  • Le poids de la crise de la dette est porté par les plus pauvres pour
    qui les charges fiscales ont augmenté d’environ 337 % contre seulement 9
    % pour les groupes à revenu plus élevé. Ces disparités si criantes sont
    l’ennemi de la croissance.
  • 1 Grec sur 3 vit dans la pauvreté ou l’indigence, par rapport à la moyenne européenne qui est de 1 sur 4.
  • Depuis le début de la crise jusqu’à ce jour, on estime que la richesse des Grecs s’est réduite de 40,5 %.
  • Près d’un demi-million de travailleurs (491 440) touche un salaire brut moyen de 412,62 euros, étant employés à temps partiel.
  • 3,8 millions de Grecs vivent à la limite du seuil de pauvreté (432
    euros par mois), et 2,5 millions en dessous du seuil de pauvreté (233
    euros par mois). Autrement dit, le niveau de vie de 58 % de la
    population grecque a rejoint celui du Tiers-monde.
  • Il ressort de 42 727 questionnaires remplis par des parents dans 23
    municipalités (nomes) du pays que 54 % des familles sont confrontées à
    l’insécurité alimentaire et 21 % à la faim.
  • Le contrôle des capitaux a asséché les dernières gouttes de
    liquidité. Selon une source compétente, il est amené à durer jusqu’à mi
    2016. Je crains qu’il se soit installé pour rester.

L’énumération ci-dessus est illustrative, sans être
exhaustive, des maux des Grecs. Elle suffit néanmoins à rappeler que
toute discussion sur ce sujet et tout espoir de croissance ne sont pas
sérieux.

  1. Mais enfin, en quoi croient les membres du Syriza ?

De l’analyse ci-dessus, il ressort que les gens qui nous gouvernent,
et surtout ceux qui sont chargés de l’évolution économique de la Grèce
ne croient en rien, et plus précisément, ils ne croient pas que le pays
peut être sauvé de cette destruction progressive apportée par les
mémorandums. Il est évident que la concrétisation de cette
conclusion a un prolongement tragique, surtout parce qu’elle incite à se
poser d’autres questions, particulièrement sensibles telles que :
« Mais alors, pourquoi nos dirigeants mettent-ils en œuvre ce génocide
contre leurs compatriotes et coreligionnaires ? Pourquoi ne
protestent-ils pas contre les créanciers, pour répéter simplement ce que
beaucoup d’économistes étrangers constatent quotidiennement sur un ton
de plus en plus sombre ? À savoir que la Grèce est en train de se
détruire, sans aucun espoir de sortir de la crise, tandis qu’on parle de
nouveau du Grexit, mais comme toujours, sous forme de menace et non
comme une planche de salut.

Les choix du gouvernement sont un véritable mystère. Il se met coûte
que coûte en quatre pour appliquer un plan criminel, auquel non
seulement il ne croit pas, mais qu’en plus il rejette. Il serait mesquin
en effet de supposer, pour expliquer chacune de ses actions dans ce
sens, qu’il agit sous la peur et la panique, ou encore qu’il fait cela
pour ne pas perdre ses fauteuils ministériels. Car s’ils ont vraiment
peur, il est en effet inconcevable qu’ils tentent de calmer leur peur en
échange du génocide du peuple qui les a portés au pouvoir. Par contre,
il aurait été beaucoup plus simple d’avoir démissionné, expliquant aux
créanciers qu’ils refusent de se faire complices de ce crime et d’y
participer. Et concernant le confort des fauteuils ministériels, je ne
veux même pas y penser, même pas pour rire. QUOI D’AUTRE ? AI-JE OUBLIÉ QUELQUE CHOSE ?

  1. Y a-t-il une solution pour les condamnés à mort ?

Mais que pourrait bien faire le gouvernement avec ces impitoyables
créanciers ? m’a demandé un ami, citoyen fortement engagé. Je crois que
le gouvernement aurait beaucoup à tenter, parce que ce n’est qu’après la
mort que les alternatives se tarissent. C’est pour cela que je me
presse d’exprimer mon étonnement face à cet attachement de notre Premier
ministre, et après lui de son cabinet, à l’euro et à la zone euro.
Comme s’ils se trouvaient face au Saint Graal. Donc, si indissolublement
attachés à cette monnaie neutre, malade et problématique, une débâcle
nationale, sous quelque forme que ce soit, est considérée comme un
moindre mal que le… Grexit. Pour éviter donc le Grexit, le gouvernement
est d’avance prêt à tout accepter : n’importe quelle forme, n’importe
quelle voie, n’importe quelle tendance,  des ATROCITÉS. Et je ne suis
pas la seule à me poser des questions concernant cette « eurolatrie »
inexplicable, ou du moins sans explication satisfaisante, il y en a
beaucoup d’autres, à l’étranger bien entendu, car en Grèce le lavage de
cerveau a bien fonctionné.

L’argument à la mode, visant à justifier cette eurolatrie
soutient, de façon hypothétique et à la légère, que « les risques d’un
Grexit sont infiniment plus grands que ceux de notre séjour dans la zone
euro ». Et je me demande : Comment le savent-ils ? Et je continue avec
l’inévitable constatation que « notre présence dans la zone euro n’est
plus confrontée à des risques mais à une destruction certaine », alors
que nous pouvons faire face sans grande inquiétude aux effets d’un
éventuel Grexit, soutenus para  la force grande et multidimensionnelle
qui est assurée par la monnaie nationale. Cette obsession du Syriza, et
pas seulement, me fait spontanément penser à une personne en train de se
noyer dans une mer furieuse et à qui on lance une corde pour la sauver.
Mais la personne refusant de saisir la corde, demande si elle est assez
solide pour la tirer !

Il va sans dire que je ne considère pas M. Schäuble comme un « ami »,
par contre, je suis plutôt d’accord avec lui et avec les 15 États
membres de la zone euro (lesquels n’étaient évidemment pas tous hostiles
à notre égard) qui, lors les réunions houleuses des dernières
négociations avec les institutions, ont proposé un Grexit provisoire.
Nous aurions eu alors une raison d’espérer. Nous aurions alors fait des
sacrifices pour un avenir meilleur. Nous n’aurions alors pas détruit ce
qui a été bâti dans notre pays durant des décennies. Nous aurions alors
pu réaliser des investissements qui auraient amené la croissance et
auraient autant que possible été rapidement rentables. Il aurait alors
été possible de passer à une distribution plus équitable des revenus, en
tenant compte du fait que les impôts élevés ne sont pas une mauvaise
chose, puisque leur produit ne s’adresse pas qu’aux créanciers, mais
soigne les blessures à l’intérieur du pays. Alors enfin, il nous aurait
été possible de payer décemment nos dettes, bien sûr sur une longue
durée, grâce au produit de la croissance et non avec le produit du sang
du peuple. Alors que… maintenant !

  1. Qui va opérer un retour à la drachme ?

Je suis d’accord avec toi sur la solution de la drachme, a dit l’ami
qui discute, avec un esprit critique, de mes propos et de mes écrits.
Mais… qui va le faire ? Vois-tu, demande-t-il, dans un horizon proche ou
lointain le chef approprié, le Messie, qui mettra en œuvre ce qu’il
avait promis ? Non, ai-je répondu, je ne le vois pas, mais je n’exclus
pas qu’il puisse apparaître au milieu de nulle part.

C’est ainsi que malheureusement, la Grèce lutte contre la mort. Et
nul ne sait, lorsque les circonstances se montreront favorables, si le
temps qui se sera écoulé permettra encore de la sauver.

http://www.anixneuseis.gr/?p=132375

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