Γενικά θέματα , ΝΑΤΟ 28 Νοεμβρίου 2015

Savvas Kalèdéridès: «Les choses sont très simples – La Turquie, avec le crash fait du chantage pour arracher le soutien de l’OTAN comme elle exerce du chantage sur l’UE en lui envoyant des réfugiés»

Savvas Kalèdéridès: «Les choses sont très simples – La Turquie, avec le crash fait du chantage pour arracher le soutien de l’OTAN comme elle exerce du chantage sur l’UE en lui envoyant des réfugiés»
La Turquie, un serpent djihadiste au sein de l’OTAN et
de l’UE 
Erdogan-Davutoglu, un duo djihadiste en costume de politien occidental

Savvas Kalèdéridès

La Turquie a attaqué sur base d’une planification qui avait précédé au niveau
politique et a abattu un avion russe qui opérait dans l’espace aérien de la
Syrie à l’invitation du gouvernement légitime, le seul reconnu par l’ONU.
L’avion russe avait bombardé des cibles djihadistes, agissant conjointement
avec des agents turkmènes de la Turquie qui occupent une région montagneuse
stratégique, bordant la région d’Antioche (Hatay), qui fut un don de la France
à la Turquie (1937), lorsque tout l’Occident priait le «futé neutre» à prendre
place aux côtés des forces qui combattaient le nazisme et le fascisme.


Pour la petite histoire, la Turquie a annexé la région d’Antioche en 1939
et au lieu de faire coalition avec l’Occident, a fusionné en réalité avec les
nazis, signant d’importants accords avec l’Allemagne de Hitler.
La région que les avions russes ont bombardée, est située entre Lattaquié et la
ville d’Idlib et celui qui la possède a un avantage opérationnel stratégique dans
la région. Le jour où les Turcs ont abattu l’avions russe, une grande
partie de la région est repassée dans les mains de l’armée syrienne
légitime. 

La Turquie a abattu l’avion russe pour contrecarrer la récupération de la
région de Bagirmpoutzak par l’armée syrienne, parce que la Turquie a investi
dans les Turkmènes et les djihadistes qui ont leur siège sur ce site, dont ils
ont aussi besoin pour une raison supplémentaire. Elle veut leur attribuer
le contrôle militaire mais aussi POLITIQUE de la bande de 98 km reliant les
cantons de Kobani et d’Afrin, d’une part pour que les Kurdes ne l’occupent pas et
réuniraient ainsi leurs cantons et, d’autre part pour que cette région
constitue une base à travers de laquelle Ankara revendiquera un rôle dans ce
qui se passera en Syrie, le jour d’après, quelque soit le vainqueur, et quand
il se présentera.

Une des raisons qui ont rendu la Turquie littéralement «furieuse» pour la
perte de cette région en particulier est également la probabilité que la région
de Bagirmpoutzak ne fournisse aux Kurdes une sortie sur la mer, une évolution
qui laisserait la Turquie hors du jeu du pétrole kurde et lui ferait subir d’autres
conséquences géopolitiques graves.

Le monde occidental et les analystes occidentaux tentent d’analyser le
comportement du duo Erdogan-Davutoglu et leur décision  -parce qu’il s’agit bien de leur décision, qu’ils
ont pris la semaine dernière, quand a commencé la chute de Bagirmpoutzak-  d’abattre l’avion russe avec des conditions et
critères largement politiques et géopolitiques. 
Et ils ont tort. 
Il s’agit de jumeaux djihadistes, qui se sont revêtus pendant des années d’un
costume  politique, alors qu’ils n’ont
aucune différence avec les djihadistes qui violent enfants et femmes, qui décapitent
leurs prisonniers  -à vrai dire, combien barbare
devez-vous être pour tuer un pilote qui tombe avec son parachute-  qui dynamitent les antiquités et Palmyre, qui,
qui …

Oui, lorsque le duo Erdogan-Davutoglu prirent la décision d’abattre l’avion
russe, ils spéculaient et agissaient comme des jihadistes, lesquels, comme nous
le savons tous, et tout d’abord tous les services compétents de Washington,
comme ils leurs sont semblables, les renforcent, protègent, équipent et les financent,
en ne leur donnant seulement qu’une partie des recettes provenant du pétrole
que commercialise illégalement le  fils Erdogan,
en gardant la part du lion pour la famille, parce que la politique a … ses dépenses. 

Le côté tragique est que l’OTAN n’a pas réalisé que, tout comme la Turquie
exerce un chantage sur l’UE pour les réfugiés que l’État turc envoie
lui-même en Europe, de la même manière, elle fait du chantage sur l’alliance
avec le crash de l’avion russe, pour arracher son soutien et avoir un mot à
dire dans ce qui se passe en Syrie. 

Et cela est d’autant plus tragique, parce que et l’UE et l’OTAN, ont mis un
serpent djihadiste en leur sein, nous, Cypriotes et Grecs l’avons déjà payé cher et le payons toujours,
et maintenant c’est au tour de l’Occident de payer la rançon au prix fort. 

Savvas Kalèdéridès

var _wau = _wau || []; _wau.push([“small”, “wvg1ie6mi5ta”, “m3y”]);
(function() {var s=document.createElement(“script”); s.async=true;s.src=”http://widgets.amung.us/small.js”;
document.getElementsByTagName(“head”)[0].appendChild(s);})();

Ακολουθήστε το infognomonpolitics.gr στο Google News και μάθετε πρώτοι όλες τις ειδήσεις που αφορούν τα εθνικά θέματα, τις διεθνείς σχέσεις, την εξωτερική πολιτική, τα ελληνοτουρκικά και την εθνική άμυνα.
Ακολουθήστε το infognomonpolitics.gr στο Facebook

Ακολουθήστε τον Σάββα Καλεντερίδη στο Facebook

Ακολουθήστε τον Σάββα Καλεντερίδη στο Twitter

Εγγραφείτε στο κανάλι του infognomonpolitics.gr στο Youtube

Εγγραφείτε στο κανάλι του Σάββα Καλεντερίδη στο Youtube