Γενικά θέματα , Γερμανία , Ελλάδα 4 Φεβρουαρίου 2015

Quand l’Allemagne entend Tsipras, Merkel rêve d’envahir la Grèce

Quand l’Allemagne entend Tsipras, Merkel rêve d’envahir la Grèce
L’arrivée de Tsipras au pouvoir en Grèce
s’est immédiatement traduite par une montée de la tension avec
l’Allemagne de Merkel. On voit mal comment ces deux-là pourront
longtemps cohabiter dans un même espace politique et économique.

Tsipras ou Europe orthodoxe contre Europe protestante

Aveuglés par les discours amers de
Mélenchon et consors sur la grande victoire que le Front de Gauche
aurait remportée par procuration en Grèce, les Français n’ont pas perçu
la dimension éminemment droitière et nationaliste de Syriza et de son
gourou Alexis Tsipras – dimension déjà évoquée
sur ce blog. Pourtant, le premier acte de gouvernement posé par Alexis
Tsipras n’a pas relevé du champ économique, mais bien du champ
géopolitique: il a consisté à se désolidariser du reste de l’Union Européenne dans le dossier ukrainien.
Alors que l’Union rejetait une nouvelle
fois sur la Russie la responsabilité des opérations militaires en
Ukraine, Tsipras déclarait:
«Les voix de ceux qui sont opposés à de
nouvelles sanctions contre la Russie n’ont pas été entendues», a
regretté le porte-parole du gouvernement. Le premier ministre, Alexis
Tsipras, s’en est plaint au téléphone auprès de Federica Mogherini, la
chef de la diplomatie de l’UE.
Quelques heures auparavant, Tsipras
s’était rendu à Kaisariani, sur les lieux symboliques de la résistance
grecque à l’occupation allemande des années 40. Lors de son premier
conseil des ministres, il n’hésitait pas à ajouter qu’il était prêt à « verser son sang » pour rétablir la dignité des Grecs.
Tsipras n’a donc pas tardé à confirmer le pressentiment laissé par la coalition
avec le parti souverainiste des Grecs indépendants, que la gauche
française n’évoque qu’en regardant le bout de ses chaussures: au-delà du
folklore d’extrême gauche, qui est un discours d’emprunt, le mouvement
Syriza est fondamentalement nationaliste. Il exprime ce courant
« constantinopolitain » que l’église grecque avait incarné dans les
années 2000 sous la férule de l’ancien archevêque d’Athènes
Christodoulos.
On ne répètera jamais assez aux Français
que la fierté des Grecs vient bien plus de l’empire romain d’Orient qui
a survécu pendant dix siècles à l’empire romain d’Occident que de
Platon et de Socrate. La Grèce appartient au monde orthodoxe, qui se vit
comme l’héritier du grand empire gréco-romain de Constantinople,
victime des innombrables trahisons de l’Europe (méditerranéenne et
nordique) bien avant d’avoir été victime des tribus ottomanes. Tsipras
en est l’un de ses enfants. 

En France, Tsipras bénéficie de la cécité des élites

La réception, en France, de la victoire
de Syriza a manifesté une fois de plus l’ignorance profonde des élites
françaises face au fait orthodoxe. La victoire de Syriza n’était pas
encore prononcée que, déjà, les élites françaises expliquaient que
Tsipras était bien trop sympathique pour croire à ses discours.
Forcément, il n’en appliquerait aucun!
On relèvera par exemple cette remarquable tribune sur le site de France Télévisions, où l’on doit se pincer pour croire à ce qu’on lit:

Pourtant, Syriza, si elle remporte les élections, ne devrait pas provoquer de cataclysme en Europe.

L’une des palmes du grotesque sera
remise à Juliette Méadel, porte-parole du PS toujours brillamment
enfermée dans sa bulle des beaux quartiers parisiens, qui a déclaré, à
propos de l’alliance avec les Grecs indépendants:
«Je dois vous avouer que je ne
m’attendais pas du tout à une alliance de cet type. Je pensais qu’il y
aurait une alliance avec le parti To Potami. J’étais un peu surprise
parce que ces Grecs indépendants sont à la fois conservateurs et
anti-européens. Je crois que le message qui a été envoyé est un message
de fermeté vis à vis de l’UE et je pense que ce n’est pas un bon
message»
Juliette, tu n’es probablement pas au bout de tes surprises! Décidément, quand les autruches se mettent la tête dans le sable… 

Moscovici exprime encore la quintessence de la cécité parisienne

Si Juliette Méadel a, probablement à son
insu, dévoilé en une seule phrase la dangereuse naïveté
parisianocentrée qui la guide, on ne résiste pas au plaisir de livrer
quelques nouvelles sentences historiques prononcées par Pierre Moscovici sur Syriza, dans une interview au Parisien:
Ce que nous voulons les uns et les
autres, c’est une Grèce qui se redresse, qui crée de la croissance et
des emplois, qui réduise les inégalités, qui puisse faire face au
problème de sa dette et qui reste dans la zone euro. Je suis certain que
nous partageons les finalités. Après, il y aura bien sûr discussion sur
les moyens, à partir du programme du gouvernement. Il lui appartiendra
de voir comment il le met en oeuvre. Il faudra tenir compte du verdict
des électeurs, mais aussi des règles de l’UE, du contexte, de la
position des Etats membres. Et enfin — c’est fondamental — des
engagements qui ont été pris non pas par un gouvernement mais par le
pays lui-même.
Ben justement! les Grecs n’avaient pas
trop l’air d’accord avec les objectifs de l’Union dans leur pays. C’est
d’ailleurs pour ça qu’ils ont choisi Syriza, avec la ferme intention de
ne pas tenir leurs engagements.
Une autre de Moscovici?
On se méprend quand on croit que la
Commission européenne dicte aux Etats membres ce qu’ils doivent faire de
façon précise. Il y a une démocratie et des choix politiques nationaux
qui sont souverains. En revanche, la Commission est attentive à ce qu’il
y ait un chemin pro-européen et des réformes en matière d’état de droit
ou pour une administration fiscale plus efficace – mais je crois
comprendre que Syriza souhaite aussi les faire. Enfin, toute réforme
doit être finançable et financée.
Européens, vous êtes libres! à condition
d’être pro-européens (entendez: d’admettre que le bouzin bruxellois est
la seule voie possible pour une construction européenne) et de réformer
comme on vous le dit!
Une dernière? De quel pays Moscovici parle-t-il quand il dit:
L’économie de ce pays a été durement
touchée, en raison notamment d’une approche de ses comptes publics qui,
dans le passé, manquait pour le moins de rigueur, et parce qu’elle a
connu une récession sévère.
De la Grèce, mais il devait penser très fort à la France et à son passage à la tête des comptes publics.
Pour ceux qui aiment Moscovici ainsi que Bouvard et Pécuchet, on lira avec délectation ses propos sur sa rémunération comme commissaire européen. 

Tsipras a fait très fort en Grèce

Pendant que les Français font semblant de ne rien voir, le petit père Tsipras n’a pas tardé à mettre sur la table quelques décisions bien senties, dont le premier effet fut d’accélérer la chute de la bourse athénienne.
La première a été l’arrêt de la
privatisation prévue du port du Pirée et de celui de Thessalonique, ou
de la compagnie d’électricité DEI. Mais ont suivi dans la journée la
hausse du salaire minimum, la réintégration de plusieurs milliers de
fonctionnaires, le relèvement des pensions des retraités les plus
pauvres…
Symboliquement, le gouvernement a aussi
annoncé la réintégration des femmes de ménage de l’administration des
Finances du pays, mises en disponibilité il y a un an et demi et qui
depuis avaient installé un campement devant le ministère à Athènes,
devenant la mascotte des « anti-austérité »
Résultat: la bourse perdait près de 10% dans la journée. Plus personne ne parie désormais sur l’avenir des banques grecques. 

Tsipras et la marche européenne du crabe

Le gros morceau à avaler tient, au-delà
de ces péripéties intérieures, à un seul mot: restructuration! Tsipras
parviendra-t-il à obtenir pacifiquement un renoncement des Européens à
30% de la dette grecque? L’affaire risque d’être compliquée, et Tsipras a
donc choisi une stratégie pour mener son affaire: la marche du crabe,
qui consiste à donner un coup à gauche, puis un coup à droite. Pour ce
faire, il a réparti les rôles: son ministre des Finances, ancien
professeur à l’université du Texas, Yannis Varoufakis donne des coups à
gauche, et Tsipras rétablit l’équilibre en donnant des coups à droite.
Les amateurs de films policiers
connaissent bien cette technique sous le nom du « bon et du méchant ».
Dans un interrogatoire, il vaut toujours mieux avoir un bon et un
méchant pour faire craquer le torturé!
Ce petit manège a commencé au conseil des ministres de mercredi, où Tsipras a dit:
« Nous sommes un gouvernement de salut national, notre but est de négocier un allègement de la dette », a-t-il dit.
« Nous n’entrerons pas dans un
affrontement mutuellement destructeur mais nous ne poursuivrons pas une
politique de soumission », a poursuivi Tsipras, ajoutant qu’il
s’attendait à des « discussions productives » vendredi avec le président
de l’Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem.
Le lendemain, Tsipras recevait Martin Schulz, le président du parlement européen, à Athènes. Même opération de modération:
« Il y avait une crainte qu’Alexis
Tsipras suive sa propre voie mais cela n’est pas vrai, il est en faveur
d’une discussion (…) la Grèce cherche des solutions sur une base commune
avec ses partenaires européens », a affirmé Martin Schulz.
Il a qualifié la discussion de
« sincère », « constructive », mais aussi, en termes diplomatiquement
choisis, de « fatigante ». « Il y a des choses qu’il faut encore
discuter », a-t-il dit.
En revanche, le vendredi, Varoufakis a tenu un discours un peu plus musclé au Néerlandais Dijsselbloem, patron de l’Eurogroupe:
La Grèce veut bien avoir « la plus
grande coopération avec les institutions », comme l’UE, la BCE ou le
FMI, mais elle n’a plus « l’intention de collaborer » avec ce qu’il a
appelé « une délégation tripartite, anti-européenne, construite sur une
base branlante », la troïka.
Et il ajoutait:
“Avec cette commission tri-partite : la
troïka, dont l’objectif est d’appliquer un programme que nous trouvons
anti-européen, nous sommes en présence d’une commission qui, selon le
parlement européen n’a aucune légitimité, nous n’avons pas l’intention
de coopérer avec”.
Le même Varoufakis a commencé une tournée européenne pour trouver des soutiens… Aucun voyage n’est prévu en Allemagne! 

L’Allemagne prête à envahir la Grèce?

L’enjeu des Grecs consiste bien entendu
(on se retrouve à l’époque de l’empire de Constantinople cherchant en
Occident des soutiens contre les Ottomans…) à rassembler une coalition
pour mettre l’Allemagne en minorité. L’espoir fait vivre! Et si Tsipras
imagine un seul instant qu’il peut s’appuyer sur un allié aussi
courageux et franc du collier que François Hollande…
L’Allemagne a en effet décidé d’ouvrir
les vantaux de ses hangars à Panzer et a manifestement placé ses troupes
les plus loyales en état d’alerte.
Dès lundi, le porte-parole d’Angela Merkel déclarait:
« Il est pour nous important que les
mesures du nouveau gouvernement visent la poursuite de la reprise
économique de la Grèce, ce qui implique que les engagements pris soient
respectés. »
Ce samedi, le ministre des Finances allemand a donné une interview à la presse:
Le ministre des Finances Wolfgang Schäuble a assuré dans un entretien avec Die Welt samedi:
«Si j’étais un homme politique grec responsable, je ne mènerais pas de
débats sur un allègement de la dette». Le magazine Der Spiegel
affiche pour sa part en couverture une photo du Premier ministre grec
avec cette légende: «Le cauchemar de l’Europe». Et les médias diffusent
un sondage montrant que 76% des Allemands se prononcent contre un
effacement de la dette grecque.
Le vice-chancelier a pour sa part déclaré:
« Si la Grèce veut dévier de ces
mesures, elle doit en supporter le coût elle-même plutôt que de
l’exporter à d’autres pays européens via un ‘haircut’ (abandon partiel
de dette) ou d’autres idées équivalentes », a déclaré le vice chancelier
social-démocrate allemand Sigmar Gabriel.
Face à la menace, Angela Merkel a d’ailleurs convoqué François Hollande à un dîner
dans ses anciennes marches – en l’espèce à Strasbourg, pour lui
expliquer dans les grandes largeurs les risques qu’il prend à fricoter
avec les Grecs:
Le président et la chancelière se
retrouvent pour un dîner informel à Strasbourg, organisé par le
président du Parlement européen, Martin Schulz. La rencontre, prévue le
11 janvier, avait été reportée en raison de la marche pour les victimes
des attentats en France.
« Toutes les parties sont convenues de
ne faire aucune déclaration à l’issue de la rencontre », a dit à Reuters
un porte-parole du Parlement européen.
Même pas une déclaration sur la
collaboration entre l’Allemagne et la France? En tout cas, Merkel ne
devrait pas manquer de tancer François Hollande pour ses amitiés avec
Mathieu Pigasse, le banquier français de gauche qui conseillera Tsipras dans sa revendication de restructuration. 

L’Allemagne hausse le ton en Europe


Au passage, on notera que le discours
allemand est en voie de radicalisation sur tous les sujets.
Manifestement, nos cousins transrhénans n’aiment pas qu’on les
chatouille au portefeuille – surtout quand ce sont des Grecs qu’ils ont
dans le dos.
On a donc appris que la Deutsche Bahn avait déposé plainte
auprès de la Commission européenne contre une cartellisation du marché
européen du fret aérien. Les chemins de fer allemands demandent près de 3
milliards d’euros de dédommagement. De quoi mettre pas mal de monde à
genoux…
Mais une semaine ne pouvait bien entendu
se passer sans qu’un banquier allemand ne pique une nouvelle gueulante
contre le laxisme de la BCE, qui risque de mettre l’Europe en faillite.
Comme d’habitude, c’est Jens Weidmann, le patron de la Buba, qui s’est collé à sa rengaine hebdomadaire:
Selon lui, le programme de la BCE,
qualifié « d’instrument de politique monétaire anormal », ne constitue
pas un « tournant » mais il n’en demeure pas moins « une décision
grave ».
La décision de la Banque centrale européenne comporte, à ses yeux, « des désavantages et des risques » pour la monnaie unique.

On a retrouvé Juncker en uniforme allemand
Dans son combat contre tout ce relâchement méditerranéen, l’Allemagne a enfin retrouvé son supplétif préféré (disparu
un temps), Jean-Claude Juncker, prêt à partir au combat. Le président
de la Commission a, cette semaine, arrosé la presse européenne de
déclarations enflammées contre Tsipras.
Dès lundi, Juncker répondait présent sur la télévision allemande, pour dire:
« Il n’y a pas de nécessité urgente à agir » sur la dette grecque, a estimé Jean-Claude Juncker lors d’une interview à la chaîne publique allemande ARD, lundi 26 janvier. Pour lui, cette question
« ne figure pas sur l’écran radar de
la Commission. Je ne crois pas qu’il y aura une majorité dans
l’Eurogroupe, surtout dans la zone euro, pour une réduction de la
dette »
.
Jeudi, Juncker donnait une interview au Figaro:
« Nous respectons le suffrage
universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les
opinions publiques et les parlementaires du reste de l’Europe
« , déclare M. Juncker, après l’arrivée au pouvoir en Grèce de la gauche radicale de Syriza.
« Des arrangements sont possibles, mais ils n’altèreront pas fondamentalement ce qui est en place »
« Il n’est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays de la zone euro ne l’accepteront pas« , résume-t-il.
Les petites cachotteries de Juncker pour échapper à la justice
D’une certaine façon, l’arrivée de
Tsipras au pouvoir constitue, pour Juncker, une aubaine inespérée. Mis
en difficulté sur l’affaire Luxleaks, il peut désormais arguer de la
nécessité de ne pas affaiblir la Commission pour faire face à la
tourmente. Le petit père Juncker a donc entrepris d’expliquer qu’il
fallait maintenant tourner la page du Luxleaks et ne plus l’embêter avec
cette affaire.
Dans un étrange silence de la presse
européenne, 5 députés de droite au Parlement ont donc annoncé qu’ils
retiraient leur soutien à la création d’une commission parlementaire
d’enquête sur cette affaire. Seule la presse luxembourgeoise en a parlé (on a toujours besoin d’un plus petit que soi…):
«Des pressions aussi fortes que dans les
Parlements nationaux où les députés peuvent faire tomber un
gouvernement ne sont pas monnaie courante ici», selon l’eurodéputé
autrichien. «C’est tout sauf une situation normale», constate son
collègue allemand.
Dans le même temps, et toujours grâce au
parasol grec qui focalise la lumière sur lui, la Commission a commencé à
décliner différents programmes, comme la mise en place d’un marché unique des capitaux ou la mise en place du marché unique du numérique. 

Traité de libre-échange UE-Canada: l’Allemagne veut renégocier l’arbitrage

Les lecteurs soucieux du traité UE-Canada seront, dans tout ce brouhaha, ravis d’apprendre que l’Allemagne a convaincu la France de renégocier la clause d’arbitrage dans le traité de libre-échange entre le Canada et l’Union.
Ce mercredi 21 janvier
s’est tenue à Berlin une rencontre réunissant Sigmar Gabriel, ministre
fédéral de l’économie et de l’énergie, Matthias Machnig, secrétaire
fédéral aux affaires économiques et à l’énergie et Matthias Fekl,
secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur, de la promotion du
tourisme et des Français de l’étranger.
Nos échanges ont porté
principalement sur les enjeux de politique commerciale d’intérêt commun
entre la France et l’Allemagne, en particulier les mécanismes de
règlement des différents investisseurs/Etat (ISDS). La publication par
la Commission, le 13 janvier, des résultats de la consultation publique
ouvre une nouvelle étape pour échanger sur les améliorations à apporter à
l’ISDS. Nous saluons la parution de ce rapport, nourri de très
nombreuses contributions substantielles, et soulignons la nécessité
d’apporter des réponses aux préoccupations exprimées (notamment : droit à
réguler des Etats, fonctionnement des instances arbitrales, relations
avec les juges nationaux, mécanisme d’appel).
Les échanges ont permis de
s’accorder sur le fait que les quatre axes retenus par la Commission
dans son rapport de consultation devraient inciter à apporter des
modifications au CETA. D’autres Etats membres ont fait part de leur
appréciation positive quant aux résultats de la consultation. Nous
souhaitons examiner toutes les options de modifications avec eux et avec
la Commission.
A suivre, donc…

Et pendant ce temps, l’économie européenne continue à se déliter


Les chiffres de l’inflation
ont montré dans quel état de délabrement se trouvait l’économie
européenne. Alors que les Allemands continuent à nier l’évidence,
expliquant volontiers que la désinflation n’est pas la déflation, toutes
les évidences concordent pour montrer que, depuis deux ans, la courbe
des prix s’infléchit continument vers une situation de déflation.
La situation sociale liée à cette
paralysie économique est de plus en plus tendue. D’ailleurs, la BCE a
demandé aux banques européennes de faire preuve de retenue
dans leurs distributions de dividendes, histoire de ne pas trop montrer
que tout le monde ne porte pas le même fardeau dans un monde
d’austérité.
Encore un pas franchi sur la voie de l’implosion continentale.

http://www.eric-verhaeghe.fr/quand-lallemagne-entend-tsipras-merkel-reve-denvahir-la-grece/

Ακολουθήστε το infognomonpolitics.gr στο Google News και μάθετε πρώτοι όλες τις ειδήσεις που αφορούν τα εθνικά θέματα, τις διεθνείς σχέσεις, την εξωτερική πολιτική, τα ελληνοτουρκικά και την εθνική άμυνα.
Ακολουθήστε το infognomonpolitics.gr στο Facebook

Ακολουθήστε τον Σάββα Καλεντερίδη στο Facebook

Ακολουθήστε τον Σάββα Καλεντερίδη στο Twitter

Εγγραφείτε στο κανάλι του infognomonpolitics.gr στο Youtube

Εγγραφείτε στο κανάλι του Σάββα Καλεντερίδη στο Youtube