Γενικά θέματα 30 Μαρτίου 2014

Les dommages collatéraux des sanctions contre la Russie pour Chypre et la Grèce

Les dommages collatéraux des sanctions contre la Russie pour Chypre et la Grèce
Proverbe pontique : Les chevaux se chamaillent mais se sont les ânes qui
encaissent les coups de pied.

Savvas Kalèdéridès 

Dans deux
articles précédents, nous avions parlé de la particularité géopolitique de
l’espace grec, qui combiné avec le fait que la nation grecque est peu nombreuse
et sans peuple frère, rend extrêmement dangereuse l’identification complète de
notre patrie avec un seul acteur géopolitique, vu que par ce fait elle est
obligée de faire face aux conséquences de la colère des autres.

Dans notre
article précédent, nous mentionnions que la doctrine salutaire pour l’Hellénisme
devrait être: “La Grèce et Chypre devraient être en mesure de suivre de
près les développements géopolitiques, afin d’anticiper et de prévenir tout
développement géopolitique, se réservant le droit et le pouvoir discrétionnaire
de faire à chaque fois, les choix qui servent le mieux le pays et les intérêts
stratégiques de l’Hellénisme”.
Nous avions
également entrevu les risques pour la Grèce et Chypre de la crise ukrainienne, laquelle
a assurément évolué de la manière que nous avons tous suivie et continuons à suivre
sur les écrans de télévision parce que le système de gouvernance Ianoukovitch, tout
comme le précédent de Timochenko était pourri et corrompu, mais il ne faut pas oublier
que ce sont des mécanismes spéciaux de l’Occident qui lui ont donnés la
direction et le résultat spécifique.
Maintenant,
nous voyons que ces risques sont plus que visibles. 
Déjà, le
président de Chypre, M. Nicos Anastasiades a reçu un appel téléphonique afin de
bloquer l’argent de trois magnats ukrainiens hébergés dans des banques
chypriotes, au moment où l’Angleterre déclarait ouvertement son opposition à
des représailles contre la Russie, afin de ne pas affecter les intérêts
britanniques! 
Notons par
ailleurs que l’Angleterre héberge la plupart des oligarques russes qui ne se
sont assurément pas enrichis dans la plus grande transparence, tandis que les
banques britanniques hébergent des dizaines ou même des centaines de milliards de
dollars de fonds russes de la même catégorie, que l’Angleterre va protéger, grâce
à son poids et taille!
En outre,
nous avons constaté que, parmi les personnes qui figurent dans la “liste
noire” du gouvernement américain, en représailles à l’annexion de la
Crimée par la Russie, se trouvent des personnes de l’entourage de Poutine, dont
Vladimir Ivanovitch Yakounine, président des Chemins de fer russes (ROSCO) ,
qui avait montré son intérêt pour la privatisation de TRAINOSE (n.t : SNCF grecque) et le port de
Thessalonique!
Un autre
danger en plus des deux mentionnés ci-dessus, est celui de stopper la venue des
grands et petits investisseurs mais aussi des touristes en provenance de Russie
et de l’Ukraine vers Chypre et la Grèce, qui auraient pu  être une des quelques bouées de sauvetage dont
nous avons besoin pour nous lever du “lit de Procuste” qui dissout la
société grecque et notre patrie.
À ce stade,
ce dont nous aurions besoin seraient des gouvernements efficaces et intrépides à
Nicosie comme à Athènes, qui dresseraient leur stature et protègeraient nos
intérêts nationaux, comme l’a fait le gouvernement de l’Angleterre et mais
aussi la peu puissante Bulgarie, dont le ministre des Affaires Étrangères a
déclaré : “la Bulgarie demandera réparation à l’UE en cas de dommages
pour le pays dus aux sanctions contre la Russie”.
Enfin, après
avoir souligné que la Grèce subit déjà  d’énormes  -nous dirions  d’importance incalculable –  dommages suite à l’annulation de
l’oléoduc South Stream et suite à l’annulation de la
privatisation de la DEPA (n.t. compagnie
d’État du pétrole et gaz
), sans aucune compensation ou offre des États-Unis,
cela vaudrait la peine de se référer aux arguments invoqués pour empêcher la
coopération économique avec la Russie, certains leaders d’opinion, repris par les
bons perroquets ou «idiots utiles », afin de couvrir d’un côté  l’intervention américaine extrêmement
préjudiciable à notre pays et de l’autre les responsabilités de certains
fonctionnaires gouvernementaux et ministériels, qui sont incapables de servir
les intérêts du pays, pour ne pas dire autre chose!
Patience jusqu’à
dimanche donc, pour la référence à ces “arguments”!

Savvas
Kalèdéridès, d’origine
pontique, est brigadier en retraite de l’armée de terre, retraite qu’il prit en
démissionnant (2000) après la capture d’Abdulah Ocalan, le leader kurde, par la
CIA, Mossad et la MIT turque, alors qu’il était en mission d’accompagnement à
Nairobi, Kénya, pour le compte du renseignement grec. Cette mission lui avait
été confiée vu qu’il parle couramment le turc.

Depuis lors il est
devenu populaire en Grèce et à Chypre, par ses livres, traductions,
publications, son blog InfognomonPolitics , ses conférences en province,
à Chypre mais aussi dans la diaspora hellénique, et de nombreux articles d’analyses
géostratégiques, géopolitiques concentrées principalement sur la Turquie et le
problème kurde.
Il dirige la maison
d’édition Infognomon.
Publié dans le journal ‘démocratie’ 

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