Γενικά θέματα 4 Οκτωβρίου 2013

Η γαλλική εφημερίδα Le Monde πλέκει το εγκώμιο του Αλέξη Τσίπρα…

Η γαλλική εφημερίδα Le Monde πλέκει το εγκώμιο του Αλέξη Τσίπρα…
Πανευρωπαϊκή προώθηση Τσίπρα 

Όπως όλα δείχνουν ο πρόεδρος του ΣΥΡΙΖΑ στην Ελλάδα, θα είναι μάλλον
υποψήφιος της Αριστεράς στις ευρωεκλογές του 2014 για τη θέση του Ζοζέ
Μανουέλ Μπαρόζο στην Κομισιόν, σημειώνεται στο άρθρο της εφημερίδας Le Monde.

H απόφαση για την υποψηφιότητά του θα ληφθεί τον Δεκέμβριο, στο
Συνέδριο της Ευρωπαϊκής Αριστεράς, υπογραμμίζει η εφημερίδα και στη
συνέχεια παρουσιάζει το προφίλ του Αλέξη Τσίπρα.
«Είναι ένα πρόσωπο που το παίρνουν πλέον σοβαρά, θεωρείται ότι μπορεί
να παίξει ένα ρόλο κλειδί» παρατηρεί ένας εκπρόσωπος της Κομισιόν στην
Αθήνα.

Le Grec Alexis Tsipras pourrait conduire la gauche radicale aux européennes
Le Monde.fr | 03.10.2013 à 17h56
• Mis à jour le
03.10.2013 à 18h37
|

Par Philippe Ricard (à Bruxelles) et Alain Salles

Ce quadragénaire qui fait encore figure de benjamin de la vie politique grecque s'est imposé comme une figure européenne des combats contre la "troïka".

Alexis Tsipras, président de la coalition de la gauche radicale (Syriza) en Grèce, est bien parti pour devenir
le chef de file de la gauche de la gauche pour les élections
européennes de mai 2014, et la succession de José Manuel Barroso à la
Commission européenne. Des sources au Front de gauche
comme au Syriza confirment sa probable désignation, qui doit être
entérinée au congrès du Parti de la gauche européenne, en décembre.

Interrogé sur le sujet lors d’une visite au Parlement européen, mercredi 2 octobre, Alexis Tsipras s’est contenté de dire que la décision serait prise en décembre. “Il ne dirait pas non, explique un parlementaire de la Gauche unitaire et démocratique, il est important d’avoir un chef de file qui porte notre critique des plans d’assainissement menés en Grèce, au Portugal ou en Irlande tout au long de la crise de la zone euro.”
Ce quadragénaire qui fait encore figure de benjamin de la vie politique grecque s’est imposé comme une figure européenne des combats contre la “troïka” (Fonds monétaire international,
Banque centrale européenne et Commission européenne) et la contestation
des politiques d’austérité. En quelques années, le Syriza est devenu le
deuxième parti du pays derrière Nouvelle démocratie – le parti
conservateur du premier ministre Antonis Samaras –, passant de 4 % en
2009 à près de 19 % en 2012.

SOUFFLE NOUVEAU
Face à une classe politique marquée par le népotisme et le clientélisme, dominée par l’alternance régulière entre le parti socialiste (Pasok) et Nouvelle démocratie, tous deux jugés responsables de la crise, il a su imposer
un souffle nouveau. Le Syriza est devenu le premier parti chez les
moins de 40 ans. Alexis Tsipras s’est continuellement opposé à la
logique des memoranda signés entre les différents gouvernements grecs et
la “troïka” pour permettre le déblocage d’aides, en échanges de mesures d’économies draconiennes.
Lors des scrutins électoraux de mai et juin 2012, la
possible victoire du Syriza prédite par certains sondages avait suscité
de larges craintes dans les capitales européennes. M. Tsipras proposait,
et propose toujours, d’en finir avec les plans d’austérité et de réaliser un audit de la dette grecque pour la restructurer profondément, tout en voulant rester dans l’Europe et dans la zone euro. Depuis, il a réorganisé le Syriza pour en faire un parti prêt à gouverner, et non plus une coalition de divers courants gauchistes.

COQUELUCHE DE LA GAUCHE EUROPÉENNE
Il est devenu une coqueluche de la gauche européenne, régulièrement invité par Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, et Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, ou par Die Linke (gauche radicale) en Allemagne. La visite à Bruxelles du leader de Syriza confirme qu’il est devenu aussi une figure courtisée dans d’autres cercles, après avoir avoir été persona non grata dans les instances européennes, au plus fort de la crise grecque.
“C’est un personnage désormais pris au sérieux, dont on sait qu’il peut jouer un rôle-clé au sein de l’opposition”, observe un représentant de la commission à Athènes : “Syriza est toujours contre le mémorandum d’assainissement, mais il plaide pour rester dans l’euro.”
Mercredi, Alexis Tsipras a rencontré le président du
Parlement européen, Martin Schulz, le président du groupe socialiste au
Parlement européen, Hannes Swoboda, puis le commissaire européen en
charge de l’emploi, Laszlo Andor. A ses interlocuteurs, M. Tsipras a martelé qu’il se réjouissait que les enquêtes lancées par la justice grecque contre Aube dorée permettent “de faire la distinction”, au sein des partis d’opposition, entre les forces extrémistes et sa formation.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/10/03/objectif-bruxelles-pour-le-grec-alexis-tsipras_3489632_3214.html?xtmc=tsipras&xtcr=1

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