O Μασούντ Μπαρζανί απειλεί να παρέμβει στη Συρία
(μτφ. Κριστιάν)
Σε ανακοίνωση που δημοσιεύτηκε στην επίσημη ιστοσελίδα της κυβέρνησης της αυτόνομης περιοχής του Κουρδιστάν, ο Μπαρζανί ζήτησε μια αποστολή να σταλεί στη Συρία για να εξετάσει την παρούσα κατάσταση. |
ιρακινού Κουρδιστάν, Μασούντ Μπαρζανί, απείλησε το Σάββατο να παρέμβει στη
Συρία για την προστασία του κουρδικού πληθυσμού της χώρας κατά των ομάδων που
συνδέονται με την Αλ-Κάιντα.
αρκετές εβδομάδες μεταξύ της κουρδικής πολιτοφυλακής και ισλαμιστών εξτρεμιστών
στη βορειανατολική Συρία. Σκοτωθήκαν δεκάδες άνθρωποι στις μάχες και από
τις δύο πλευρές.
στην επίσημη ιστοσελίδα της κυβέρνησης της αυτόνομης περιοχής του Κουρδιστάν, ο
Μπαρζανί ζήτησε μια αποστολή να σταλεί στη Συρία για να εξετάσει την παρούσα
κατάσταση. Εάν Κούρδοι απειλούνται από «τρομοκράτες», η περιοχή του ιρακινού Κουρδιστάν
«θα χρησιμοποιήσει όλα τα μέσα που έχει στη διάθεσή της για να υπερασπιστεί τις
γυναίκες, τα παιδιά και τους άμαχους πολίτες», δήλωσε.
καμία ένδειξη για τους τρόπους με τους οποίους προτίθεται να προστατεύσει τους
Κούρδους της Συρίας. Η αυτόνομη περιοχή του Κουρδιστάν διαθέτει μια ισχυρή
και καλά εξοπλισμένη πολιτοφυλακή που στηρίζεται σε στρατιώτες που έχουν χρόνια
εμπειρίας στον ανταρτοπόλεμο.
διακινδυνεύσει μια άμεση στρατιωτική επέμβαση. Μια τέτοια κίνηση θα
μπορούσε να οδηγήσει σε σφοδρή αντίδραση της ιρακινής κεντρικής κυβέρνησης και
της γειτονικής Τουρκίας.
τρεις επαρχίες στο βόρειο Ιράκ. Η αυτόνομη περιοχή, αν και θέλει την
ανεξαρτησία, όμως, χρειάζεται ακόμη τη Βαγδάτη, κυρίως για τα οικονομικά.
κατέφυγαν στο ιρακινό Κουρδιστάν από την αρχή του εμφυλίου πολέμου το Μάρτιο
του 2011.
αντιπροσωπεύουν περισσότερο από το 10% του συνολικού πληθυσμού. Ζουν
κυρίως στις βόρειες περιοχές, κοντά στα τουρκικά και ιρακινά σύνορα.
BAGDAD (Reuters) – Le Kurdistan irakien est prêt à prendre la
défense des Kurdes de Syrie s’il est prouvé que ceux-ci sont menacés par
des combattants liés à Al Qaïda impliqués dans la guerre civile
syrienne, a déclaré Massoud Barzani, président de la région autonome
kurde irakienne.
Dans une lettre publiée samedi sur internet, il annonce avoir
demandé l’envoi en Syrie d’une mission chargée d’enquêter sur les
informations selon lesquelles des “terroristes d’Al Qaïda attaquent les
populations civiles et massacrent des femmes et des enfants kurdes
innocents”.
Les Kurdes de Syrie, profitant de l’affaiblissement du pouvoir de
Damas sur une partie du territoire, ont installé une autonomie de fait
dans l’extrême nord-est du pays, où vit la majeure partie de leur
communauté. Mais ils se heurtent régulièrement aux djihadistes sunnites
engagés contre le régime de Bachar al Assad.
“Si les informations sont exactes et montrent que des citoyens,
les femmes et les enfants de Kurdes innocents, sont menacés de meurtres
et d’actes terroristes, la région du Kurdistan d’Irak utilisera tous les
moyens dont elle dispose pour défendre les femmes, les enfants et les
citoyens innocents”, ajoute Massoud Barzani dans son communiqué.
Il ne précise pas la nature et l’ampleur de l’intervention envisagée.
Sa lettre a été adressée jeudi au comité chargé de préparer le
congrès kurde prévu d’ici la fin du mois à Erbil, la capitale de la
région autonome kurde d’Irak, et auquel doivent participer des
délégations venues de Syrie, de Turquie et d’Iran. Massoud Barzani a
demandé à ce comité de constituer une commission chargée de se rendre en
Syrie.
Les Kurdes d’Irak ont déjà par le passé approvisionné les Kurdes
de Syrie en carburant, en nourriture et en aide médicale mais le
communiqué de Massoud Barzani fait référence apparemment pour la
première fois à une intervention directe.
Les Kurdes de Syrie représentent environ 10% de la population du
pays (20,8 millions d’habitants environ avant le conflit) mais ils ont
souffert de discriminations sous le régime de Bachar al Assad comme sous
celui de son père Hafez. Quelque 100.000 d’entre eux ont ainsi été
déchus de leur nationalité.
La prise de position du Kurdistan irakien tranche avec la
prudence affichée par le gouvernement central de Bagdad: le Premier
ministre Nouri al Maliki, un chiite, a assuré que l’Irak
n’interviendrait pas dans le conflit syrien. Bachar al Assad s’appuie en
Syrie sur la minorité alaouite, une branche issue du chiisme.
Sylvia Westall, Marc Angrand pour le service français(c) Copyright Thomson Reuters 2013. Check for restrictions at: http://about.reuters.com/fulllegal.asp
Des rebelles syriens déchirent les photos du président Bachar el-Assad et de son père Hafez el-Assad. |
Le dirigeant de la région autonome du Kurdistan irakien, Massoud
Barzani, a menacé samedi d’intervenir dans le conflit syrien pour
protéger la vie des civils kurdes de Syrie.
Le Kurdistan irakien, qui partage une frontière avec la Syrie, est
largement autonome et dispose de sa propre force militaire. Des combats
opposent dans le nord syrien des groupes jihadistes hostiles au régime
de Damas à des forces d’auto-défense kurdes qui tentent de forger leur
propre autonomie dans les zones sous leur contrôle.
Fin juillet, des groupes jihadistes liés au réseau el-Qaëda ont pris
en otages environ 200 civils kurdes après de violents combats avec des
combattants kurdes dans deux villages du nord-est de la Syrie, selon
l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
M. Barzani a appelé dans un communiqué les partis du Kurdistan
irakien à établir la véracité des informations faisant état de
l’intention “de terroristes” de tuer des Kurdes en Syrie. “Si de telles
informations étaient avérées, et que des citoyens kurdes innocents, des
femmes et des enfants, étaient menacés de mort et de terrorisme, la
région du Kurdistan irakien mettra en oeuvre toutes ses capacités pour
défendre les innocents”, a affirmé M. Barzani.
(Pour mémoire: Les Kurdes appellent à la « mobilisation générale » contre les jihadistes)
Les Kurdes, qui comptent pour environ 10% de la population syrienne,
ont cherché à se maintenir à l’écart du conflit qui déchire leur pays,
mais des combats ont éclaté après que des milices kurdes ont chassé des
jihadistes d’Al-Nosra de la ville de Ras al-Aïn, à la frontière turque. ‘
M. Barzani avait annoncé le mois dernier que sa région autonome se
préparait à accueillir en août une conférence réunissant des partis
kurdes d’Irak, de Syrie, d’Iran et de Turquie pour discuter de l’avenir
de la région.
Raids dans la province de Lattaquié
En Syrie, au moins 13 civils, dont sept enfants, ont péri samedi dans
un raid aérien de l’armée syrienne sur la ville de Raqa, seule capitale
provinciale aux mains des rebelles, rapporte l’OSDH.
“Treize civils, dont six fillettes et un garçon âgés de quatre à 10
ans, ont péri quand un hélicoptère militaire a lancé plusieurs barils
explosifs sur des secteurs de la ville de Raqa”, dominée par le groupe
jihadiste de l’Etat islamiste en Irak et au Levant (EIIL), a indiqué
l’ONG.
Dans la province de Lattaquié au moins vingt
personnes ont péri dans des raids aériens menés dans la nuit de vendredi
à samedi par l’armée, dans l’ouest du pays, a indiqué l’OSDH.
“Au moins 20 personnes ont été tuées dans plusieurs raids aériens sur
la ville de Salma, dans la région du Jabal Akrad”, a déclaré à l’AFP le
directeur de cette ONG, Rami Abdel Rahmane. Selon lui, 10 d’entre elles
seraient des civils. Plusieurs corps étaient en effet tellement abîmés
qu’il était difficile dans l’immédiat de les identifier. Concernant les
10 autres morts, six sont des combattants rebelles syriens et quatre des
insurgés étrangers. “Le bilan des morts pourrait augmenter en raison du
nombre de blessés, dont certains sont dans un état très critique”, a
ajouté M. Abdel Rahmane.
(Reportage : Quand le « jihad » en Syrie atteint les Balkans…)
La province côtière de Lattaquié est le fief de la minorité alaouite,
une branche du chiisme à laquelle appartient le président Bachar
el-Assad. Ces derniers jours, les rebelles se sont emparés de plusieurs
villages alaouites dans Jabal Akrad, une région montagneuse dans le nord
de cette province. Mais le régime a réagi avec force, et des dizaines
de rebelles et soldats ont péri dans de violents combats, selon l’OSDH
qui s’appuie sur un vaste réseau de militants et de médecins sur le
terrain.
A l’exception de quelques poches rebelles, la majorité de la province de Lattaquié demeure sous le contrôle de l’armée.
Dans la province d’Alep, dans le nord, douze personnes ont été tuées
par les forces du régime lors d’un raid sur un village, selon l’OSDH.
L’ONG a fait état par ailleurs de combats entre armée et rebelles à
Barzé et de bombardements nocturnes par les forces du régime à Joubar,
deux banlieues au nord-est de Damas.
(Lire aussi: Près de Homs, le calvaire des villages sunnites)
Selon l’ONU, plus de 100.000 personnes ont été tuées en Syrie depuis
le début, en mars 2011, d’une révolte contre le régime, qui s’est depuis
transformée en guerre civile. Aucune issue au conflit n’est en vue,
tant sont profondes les divergences au sein de la communauté
internationale.
A l’issue d’une rencontre avec son homologue américain John Kerry, le
chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a annoncé vendredi que la
Russie, qui soutient Bachar el-Assad, et les Etats-Unis, qui veulent son
départ, étaient d’accord sur la nécessité d’organiser une conférence de
paix sur la Syrie.
“Nos opinions sont les mêmes: quoi qu’il arrive, nous devons
convoquer la réunion Genève 2 dès que possible”, a déclaré M. Lavrov
lors d’un point de presse à l’ambassade de Russie à Washington.
Il a précisé que des diplomates russes et américains se verraient à
la fin du mois d’août pour discuter de l’organisation de cette
conférence internationale sans cesse reportée depuis le mois de mai.
L’Orient Le Jour (Λίβανος)
Ο Πρόεδρος του ιρακινού Κουρδιστάν θέλει να εμπλακεί στη συριακή σύγκρουση
φαίνεται, οι Κούρδοι της Συρίας, που δεν έχουν φταίξει σε τίποτε –
συμπεριλαμβανομένων γυναικών και παιδιών – απειλούνται με θάνατο. Το
ιρακινό Κουρδιστάν θα είναι έτοιμο να τους προστατεύσει» – δήλωσε ο
Μπαρζανί.
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